La gestion différenciée

Le plan de gestion différenciée, c’est quoi ?

Les espaces sont répertoriés et catégorisés selon leurs natures et usages (espace urbain, espace rural, chemin de randonnée, etc.), en fonction desquels on définit différents types d’interventions à réaliser (entretien soigné, occasionnel, limité, etc.).

Après avoir étudié les aménagement existants et les usages des différents espaces publics extérieurs, les services et les élus de Buxerolles ont choisi de définir 4 catégories de gestion

La Loi Labbé de 2014 interdit l’utilisation des produits phytosanitaires dans les espaces verts. En effet, ces traitements chimiques sont hautement nocifs pour tous les organismes vivants. C’est pourquoi un plan de gestion différenciée des espaces verts doit inclure l’utilisation de procédés durables, et dans la mesure du possible permettre de préserver la faune et la flore indigène afin de préserver l’environnement, ainsi que la santé des personnes

Les 4 catégories de gestion

Ces espaces permettent de mettre en valeur les monuments tels que les églises et la mairie. Ils ne sont pas seulement destinés à permettre aux habitants de s’y arrêter pour passer du temps récréatif sur les bancs, mais ils doivent également constituer des décors esthétiques dans lesquels se déroulent les cérémonies et les séances de photographies qui y sont associées.  Ce sont des parvis qui donnent une image soignée de la ville donc il est important d’y appliquer un entretien très régulier et précis des végétaux.

Il est important de bien faire apparaître la gestion très horticole et ornementale qui est appliquée dans ces jardins de prestige comme une particularité uniquement liée aux usages qui y sont liées. En effet, cette gestion soignée ne peut en aucun cas être généralisée aux autres espaces publics puisqu’elle nécessite une forte mobilisation des agents des services techniques de la ville qui n’est pas possible partout.

  • le parvis de la mairie,
  • le Mail qui est adjacent à la mairie,
  • le parvis et le pourtour de l’Eglise du Planty,
  • le parvis, le pourtour, le monument aux morts et le jardin de curé du Bourg

Certains de ces espaces accompagnent les rues, les bâtiments, les écoles et les commerces, d’autres sont de grandes esplanades enherbées telle que la plaine des Bizais. Ils permettent aux habitants de profiter du confort visuel et du bien-être qu’apporte la végétation en ville. Des bancs sont à disposition ainsi que des aires de jeu ou terrains d’activités (city stade, foot, pétanque, etc.). L’objectif ici est d’accueillir les usagers dans des lieux de loisir de proximité, accessibles et sans dangers

Une gestion régulière des pelouses est nécessaire afin que les usagers y accèdent en permanence pour s’y installer ou jouer. Des bosquets et massifs arbustifs structurent les espaces, laissant aux passants la possibilité d’évoluer dans différents plans du paysage dont l’ambiance rappelle les différentes strates de la végétation naturelle. De grands arbres doivent toujours être maintenus en bonne santé afin de rafraîchir les zones urbaines denses et d’apporter des zones ombragées à la belle saison.

Intervention
et maîtrise
Travail des jardiniersRespect des cycles de vie de la faune et la flore
moyennemoyennemoyenne
  • le cimetière,
  • les ronds-points et bordures des rues,
  • la rue de l’Hôtel de Ville,
  • les abords et cours des écoles,
  • le terrain de sport,
  • la plaine des Bizais,
  • le parc du Planty,
  • les 8 petites placettes des Castors,
  • le square Jean Boiteux,
  • la placette Olympe de Gouges,
  • la placette Abel Tassin,
  • les petites bordures Louise Michel, Acacias et Amandiers,
  • les placettes des Marguerites et Gutenberg,
  • la bordure du rond-point Ormeau et Voie Romaine,
  • le parking des Vignes,
  • la place des Grillons/Papillons (pas le parc),
  • la placette des Abeilles,
  • les allées Charlie Chaplin,
  • les allées Omer Bernier,
  • le parking et les massifs de Lessart (pas la zone au bord de l’eau)
  • les venelles

Ce type de gestion est privilégiée pour certains espaces dont la superficie est supérieure à 1500 m², car elle vise avant tout à respecter les cycles de développement de la biodiversité sur des superficies permettant d’allier également une fréquentation modérée. Les usagers sont alors invités à fréquenter et utiliser l’espace en acceptant la proximité immédiate avec des zones laissées naturelles. On peut voir ces espaces comme des réservoirs de biodiversité urbaine permettant à la végétation spontanée de s’exprimer dans des zones bien délimités. En dehors de ces zones, des bordures et des aires de jeux et de loisirs sont gérées plus régulièrement tels que les jardins d’accompagnement

La ressemblance de ces espaces avec les structures paysagères champêtres tirées des zones rurales locales est bien l’effet recherché : prairie, haies bocagères, lisières et boisements naturels. Ces ambiances permettent aux habitants d’observer et de ressentir les effets bénéfiques de la nature en ville tout en n’étant pas obligés d’entrer en contact direct avec cette nature grâce aux cheminements tondus et aux zones dégagées pour permettre les loisirs.

  D’autre part, l’utilité de ce type de gestion pour la faune et la flore locale n’est plus à démontrer. Etant donné que le printemps est la période de développement et de reproduction de la quasi totalité des insectes dans les hautes herbes, il suffit de ne pas tondre durant les mois de mars, avril, mai et juin pour constater une explosion de la quantité d’insectes. Ceux-ci étant à la base de la chaîne alimentaire, on participe alors par effet boule de neige au maintien des populations d’oiseaux, de petits mammifères, d’amphibiens et de reptiles locaux (La plupart de ces groupes étant en déclins, voir protégés en France métropolitaine).

  Mais ce n’est pas la seule raison de la pertinence de cette gestion, avec les sécheresses printanières qui s’annoncent de plus en plus fréquentes sur notre territoire, le fait de laisser pousser les herbes au delà de 10 cm de hauteur participe à faire diminuer la température du sol et à garder le frais de la nuit plus longtemps dans la journée. Ce phénomène est donc crucial pour faire des espaces publiques extérieurs d’efficaces îlots de fraîcheurs, au moins durant le printemps.

Quartier Cœur de Ville

  • parc et verger Valvert
  • espace de la Closerie
  • placette des Castors de l’allée des Cèdres
  • le bassin d’orage enterré des Tilleuls

Quartier Village et Vallée

  • placette du n°20 route de Lessart (bord du Clain)
  • verger de la Varenne
  • espace tampon rue des Buis
  • placette de la Noblesse

Quartier Etoile des Bizais

  • parc des Grillons
  • placette Albert Camus

Quartier Sentier de
la Pépinière

  • pré vert des Oiseaux
  • parc de la Robla

Principalement :

  • dans les Vallées sèches,
  • au bord du Clain,
  • dans les boisements de pente du côté de Valvert